Aujourd'hui, tous les pays d'Asie
de l'Est et du Sud-Est sont capitalistes, à l'exception de la Corée du Nord. En
l'espace de vingt ans, les relations intra-régionales se sont intensifiées, et
le monde asiatique s'est intégré au processus de mondialisation pour en devenir
un acteur majeur. Dans cette effervescence des capitalismes asiatiques, la
Chine joue un rôle particulier.
Quels sont les atouts de ces régions ? Et la Chine
Son dynamisme économique, associé
à la puissance de l’État, lui permet de disputer la position dominante dont
bénéficiaient les États-Unis dans la région. Grâce à une remarquable
compétitivité-coûts fondée à la fois sur l’exploitation des paysans devenus
salariés et sur la compétence technique et organisationnelle des travailleurs
protégés, elle diffuse ses exportations dans l’ensemble des pays voisins au
point de leur imposer ses normes industrielles, quand elle n’acquiert pas des
pans entiers de leur économie.
Face à la concurrence
mondiale !
Face au nouvel hégémon chinois,
ces pays sont contraints d’adapter leurs stratégies et leurs institutions, tout
en conservant leur propre logique d’émergence. Ainsi se déploient et coexistent
des formes nationales et diverses de capitalismes. Laboratoire des capitalismes
contemporains et moteur de la croissance mondiale, l’Asie porte en elle les
grandes transformations économiques et géopolitiques des décennies à venir.
La Mer de Chine méridionale: un
enjeu frontalier majeur en Asie du Sud-Est :
La Mer de Chine Méridionale
constitue un enjeu stratégique de premier plan pour les États d’Asie du Sud-Est
qui la bordent, mais aussi pour la Chine et Taïwan. Elle est le cadre de
litiges territoriaux maritimes qui s’appuient sur des revendications très
controversées, mais d’autant plus importantes aux yeux des États impliqués que
des considérations patriotiques viennent se greffer à la présence d’importantes
ressources naturelles, réelles et potentielles, dans les eaux des archipels
convoités.
Mas encore !
La dimension géostratégique du
problème déborde d’ailleurs de la région sud-est asiatique et l’implication
croissante de puissances extérieures à la région, notamment les États-Unis,
vient encore attiser les tensions. Alors que les périodes de tension accrue
succèdent à des moments de relative accalmie, la recherche d’une solution
négociée et la résolution d’une dispute récurrente qui risquerait à tout moment
de provoquer une escalade régionale voire mondiale devient de plus en plus
cruciale. L’impact de cette situation sur les organisations régionales,
notamment l’ASEAN, ne plaide pas forcément en faveur de l’optimisme.
Sources:
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