La Chine a annoncé,
vendredi dernier, qu’elle a revu à la hausse de 3,4% la taille de son économie
en
2013. Pékin estime qu’actuellement celle-ci représente 58.800 milliards de
yuans (7690 milliards d'euros), selon le Bureau national de la statistique (NBS).
D’après la Banque Mondiale, cette révision du
PIB Chinois de 308 milliards de dollars est équivalente à celui de la Malaisie,
qui est de 313 milliards de dollars.
Des chiffres qui font que Pékin reste la deuxième puissance économie
mondiale
Cependant, le PIB chinois reste toujours inférieur à celui des États-Unis,
qui était en 2013 de 16.800 milliards de dollars, selon toujours des chiffres
de la Banque mondiale. Mais ce PIB
chinois exprimé en parité de pouvoir d'achat (PPA) s'élève à 17.632 milliards
de dollars pour 2014 contre 17.416 milliards aux États-Unis. Pékin représente
donc 16,5% de l'économie mondiale en terme de pouvoir d'achat réel, quand
Washington n'est «qu'à» 16,3%.
Une croissance lente en vue
D’après le bureau des statistiques NBS, cette révision des chiffres de 2013
et des autres années précédentes ne changera pas grand-chose à la croissance du
PIB de cette année 2014. La Chine pourrait ne pas atteindre cette année son
objectif d'une progression de 7,5% de son PIB et connaître ainsi sa plus faible
croissance
depuis 1990. Plusieurs économistes, qui conseillent le gouvernement
chinois, ont recommandé une prévision de croissance autour de 7% pour l'année
2014. Une croissance pas fameuse pour une puissance économique, qui va sans
doute plonge le pays dans une crise économique.
La révision à la hausse du volume de la deuxième économie mondiale
représente une augmentation de 1900 milliards de yuans, et jette un doute sur
la fiabilité des statistiques officielles. Elle reflèterait le changement de
modèle économique que Pékin souhaite insuffler par ses réformes. En effet,
celle-ci est principalement due à un relèvement de la contribution du secteur
des services, qui a représenté 46,9% du PIB chinois en 2013, contre 46,1% selon
une précédente estimation. Le secteur secondaire, qui comprend l'industrie et
la construction, a pour sa part compté pour 43,7% du PIB, et non plus 43,9%
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